Loyu ou la misère d'un familier

Ola, ça commence mal ! Laughing

On dirait que je me lance dans un mélodrame (quoique, ce serait assez mon style) !
Je viens à peine de commencer l'histoire de mon perso, mais autant vous en faire profiter de suite !

Loyu n'est jamais "né". Il est apparu, un beau jour (ou peut-être une nuit...), même si ce terme n'est pas très approprié étant donné qu'il pleuvait ce jour-là, invoqué par un magicien, encore apprenti à cette époque. Il était sorti des limbes, et même s'il ne savait pas où cela se trouvait, il aurait préféré y rester. Car la vie que lui fit mener le mage n'était pas triste (ou plutôt, si, elle l'était). Morne comme ce jour d'orage qu'il avait été le premier de sa vie. L'elfe (car c'en était un) était un voyageur. Mais soit il ne savait pas choisir ses destinations, soit il n'était vraiment pas doué (ce qui revient au même au final). Les endroits qu'ils visitaient étaient toujours déserts, sans jamais personne à qui parler. Loyu s'ennuya vite de son maître, mais il n'avait pas d'autre choix que de le suivre par ce lien si particulier entre les familiers à leur magicien. Et l'elfe s'ennuyait autant que lui, il le savait. Un jour, il eut l'audace de proposer d'arrêter les voyages inutiles. Un magicien ne progresse pas s'il est toujours seul. Mais il eut le malheur que son maître l'écoute. Sa vie changea du jour au lendemain. L'elfe chercha des aventuriers avec qui parcourir le monde et combattre tout ce qui ressemblait de près ou de loin à quelque chose pouvant peut-être éventuellement possiblement appartenir aux forces du mal.©

Hum... Alors... Reprenons donc du début...

Comme nous l'avons dit précédemment, Loyu a été invoqué par un jeune mage. Notre compagnon, que nous suivrons tout au long de ses aventures, n'aurait pas manqué de faire remarquer qu'il aurait plutôt qualifié le mage en question d'étourdi, et même d'abruti. Ce sont ses opinions, nous n'avons rien à voir avec cela, et nous dégageons donc de toute responsabilité envers ces propos. Donc, mon très cher Monsieur le Mage, nous vous prierons d'aller vous plaindre ailleurs, nous ne sommes pas un bureau des réclamations. Abruti !

...
Je crois que nous nous sommes un peu égarés du sujet, là.

Loyu, nous disions donc, pensait ainsi. Et il ne manquait jamais de le faire remarquer à son maître. Il lui faisait toujours part de sa pensée profonde, c'est peut-être pour cela que malgré son "jeune" âge, il semblait être perclus de rhumatismes. Il faudrait peut-être préciser à ce point de notre description que les ecchymoses, sous la fourrure rousse, ne se voient évidemment pas. Mais bien sûr, nous ne sous-entendons rien.

Cette fouine pensait être un beau mâle, et s'est toujours pavané comme tel. Mais certains évènements récents mirent cette affirmation en doute², ébranlant toutes les convictions de notre bon ami.
Loyu était loin d'être un héros. Il n'était pas non plus un anti-héros. Il était une définition vivante du zéro, voire même de l'anti-zéro. Il était bavard, casse pieds (pour rester correct), mais je crois que le mot qui conviendrait quand même le mieux serait grande gueule (même si ce n'est pas correct). Cela lui valait régulièrement d'attirer les ennuis sur lui, et par extension, sur son maître. Avait-il bien fait de l'invoquer ? Cela reste encore une question à débattre.

A ce point de notre histoire, il serait peut-être nécessaire de développer un peu plus en profondeur la relation qu'entretenaient le familier et son maître. Quoique... non, en réalité, cela n’en est vraiment pas la peine. Je crois que vous devez déjà en avoir saisi la substance (que vous avez sans doute déjà devinée poisseuse).
Hem.

Trêve de blagues salaces voulez-vous, ce n'est pas le sujet. Nous disions donc...

La suite au prochain épisode !

² Pour en savoir plus, deux options :
- Etre patient et lire la suite
- Lire le RP et être patient

Et oui, c'est directement un ² qui m'a servi de légende, je n'y peux rien, c'est plus fort que moi, il faut toujours que je fasse parler les curieux.

» Loyu, euh...
» Inventaire de Loyu