Chapitre I : Un nouveau Sorcier
L'histoire se passe au commencement du IVème âge, quelques temps après la descente aux enfers de la Terre du Milieu par son plus grand Roi, Elessar.
La vie en Terre du Milieu devenait de plus en plus malsaine, et le monde se souvenait très bien de l'homme de bien qu'était Aragorn, comment a-t-il pu décliner à ce point? Le monde des Hommes s'est effondré à grande vitesse et depuis la mort de Frodon par la main d'Aragorn lui-même, les Hobbits ont désertés la Terre du Milieu, devenu la Terre du Mal, le récit commence donc au début du règne sans fin d'Elessar le Noir.
Dans un paysage hostile, noir, brumeux les races de la Terre du Milieu se sont en partis enfuis laissant sur ces cendres des monstres et des êtres si indéfinissables, si ignobles que tout le monde les avaient oubliés. Dragons noirs, gnomes, trolls berserks, géants, tous avaient pris les Terres du Mal, car tel les appelait-on à présent, pour leur nouveau foyer tel des enfants qui découvrent un nouveau monde en touchant à tout. Voici une vision très succinte des abominations vivant en ce monde (nous y reviendrons plus tard). Ces terres renfermaient bien des secrets enfouis depuis un âge très anciens du temps des 3 Silmarils et du commencement de la vie, de ce début existe un être ancien mais toujours présents pour guider, contrer l'ombre, mener une armée à la victoire contre des orcs, cet être lumineux se nommait Gandalf le Blanc, toujours vêtu de blanc, ce qui montre sa puissance et son rang parmi les magiciens de ce monde, sa barbe était blanche, longue et toujours bien soignée.
Il se trouvait sur les terres arides du Nord, un endroit qui n'accueille pas beaucoup de formes vivantes à cause de la grande chaleur qui y règne, les serpents des sables, ou autres créatures pouvant résister à ce fléau y vivent en se nourrissant de cadavres tombé sous le Soleil. En compagnie d'une petite poignée de rebelles venant de toutes terres, en passant par des Nains, des Hobbits, restés par courage et par désir de vengeance pour Frodon, des Hommes du Nord, et du Rohan, quelques Elfes perdus ou ne voulant pas quitter leurs racines, d'autres races éparpillées étaient présentes. Cette troupe marchait depuis des jours et des jours en direction des Monts d'Agramar :
- Il nous reste environ deux jours de marche pour atteindre la forteresse d'Agramar qui nous protégera de sa puissante magie qui n'as jamais cessé d'exister dans ce lieu, leur dit Gandalf d'un air serein.
Il cachait sa peur, il ne voulait pas arriver à une forteresse déjà prise par des Orcs, ou bien les légions du Roi Maudit. Ces deux jours furent fatidiques, ils perdirent presque le quart des hommes, à cause d'une chaleur étouffante, leur moral baissait petit à petit, mais Gandalf savait trouver les mots pour les réconforter :
- Pensez au chemin que nous avons déjà parcouru... ou bien, il faut que nous y arrivons si nous voulons à nouveau une "Terre du Milieu".
Et la compagnie lui demandais :
- Mais si nous échouons que se passera-t-il?
- Nous n'avons pas le droit d'échouer, réponda-t-il, ou ce sera la fin de tout espoir.
Les heures passaient, lentement, sous le Soleil cuisant. Les guerriers buvaient abondamment, bientôt ils manqueraient d'eau, mais ils marchaient de plus en plus lentement à cause de la chaleur étouffante et Gandalf se demandait à combien ils arriveraient à la forteresse.
- Allez du courage, là-bas nous attend la sécurité et... de l'espoir !, leur fit-il avec de l'entrain.
- Pourtant ce royaume était jadis gouverné par un être malsain Gandalf ?, rétorqua un jeune homme avec des yeux de braises.
- Tout à fait, fit le magicien en fixant le jeune homme avec enthousiasme, et c'est pour cela que nous devons y aller, car si la puissance qui y réside est découverte par les Maudits (ainsi appelait-on les servants de l'anneau) il pourrait se passer des choses plus dramatique que tout ce qui est déjà arrivé. Donc nous devons y aller pour le salut des Terres du Mal qui redeviendrons les Terres du Milieu !
Et ils se remirent en marche en faisant confiance au magicien Blanc, bien que certains se demandèrent encore pourquoi.
Quelques jours plus tard, Gandalf et ses hommes arrivaient enfin à la forteresse avec quelques pertes humaines durant la traversée du désert. A leur grande surprise et surtout c'est avec joie qu'ils découvrirent la forteresse complètement vide. Le château était immense, fait de pierres noires, les tourelles montaient vers le ciel à une hauteur telle que certains n'ont jamais réussi à aller jusqu'en haut, seul quelques personnes très fortes et puissantes on pu y arriver car une magie surveille en permanence cet endroit, une magie noire mise en place par l'ancien Roi de ce lieux, Märkor le Terrible.
- Attention, en ce lieux existe un mal qui ne dort pas, toujours à l'affût, il vous prendrais en traître à la moindre faute, surtout ne paniquez pas il nous faut juste rester dans les pièces les plus accessibles et ne pas chercher à aller plus en avant, prévint Gandalf.
- Mais alors et la magie qui nous protégera ? lui répondit plusieurs voix effrayées.
- C'est celle-ci même car tout le monde sait qu'elle existe et beaucoup en on peur, donc nous ne craignons rien !
Un bruit de fond se fit entendre à ces paroles, les hommes s'étaient mis à parler entre eux, ils savaient qu'Elessar ne serait pas ralenti par cette magie si il apprenait que la troupe de Gandalf s'était réfugiée dans cet endroit. Mais le Magicien ne paraissait pas s'en soucier, ou du moins il ne le montrait pas.
La nuit tombait, et les ténèbres envahirent la pièce principale, à ce moment la une chose étonnante se produisit, Gandalf était face à une gigantesque porte de bois noir, les hommes entendirent une voix faible sortir de la bouche de Mithrandir, pour ensuite voir son bâton luire d'une lumière tellement éblouissante que tout le monde dût fermer les yeux. Sous la porte une faible lueur persistait, ce qui laissait penser qu'il y avait quelque chose derrière... ou quelqu'un. La lumière devenait de plus en plus éclatante de l'autre côté, et un léger vrombissement se fit soudain entendre, la porte se mit à trembler, puis des morceaux de bois volèrent soudain en éclat dans tous les sens, plusieurs hommes furent blessés quand la porte se déchira totalement du mur pour se projeter vers le fond de la pièce dans un tournoiement rapide.
A ce moment, Gandalf toujours sur ses jambes sans bouger, la lumière aveuglante diminua d'intensité pour retomber dans une noirceur tout aussi importante, car aucun homme ne voyait à l'intérieur, seul le magicien osa entrer dans la pièce sombre, des bruits très étranges en sortaient. A peine était-il entré, que ses troupes ne le voyait plus, les ténèbres l'avaient avalé, lui et sa lumière blanche.
Soudain,
- Vous pouvez venir si vous le souhaitez, il n'y a aucun danger, mais attention, de ce que vous verrez ici, rien ne devra être pris à la légère ! Est-ce clair ?
Aucunes réponses, les hommes restaient stoïques et apeurés, pâles, tout tremblants, leurs membres ne réagissaient plus, un seul trouva le courage de se lever et d'accompagner Gandalf, le jeune homme au regard de braises se nommait Kalec fils de Kräteth, ami de Gimli. Il se dirigeas vers la porte et l'ombre, lentement mais sûrement, aucun bruit ne se faisait entendre dans la pièce, il lui semblait pourtant ouïr un son en sourdine, puis il se rendit compte que c'était son coeur qui faisait ce tapement répété. La peur l'envahit, mais maintenant qu'il s'était levé, et avait marché, il ne pouvait plus reculer, il en avait envie pourtant et en même temps une force le poussait a aller plus avant, la porte était toute proche désormais.
- Mithrandir ! Que verrais-je ?
- ça mon jeune ami, c'est a ton imagination que tu devras cela.
Sur ces mots, et sans plus aucune hésitation, il se jeta dans les ténèbres de la porte noire, il disparu tout de suite.
Il sentit une drôle de sensation traverser son corps, puis il fût projeté vers l'avant, et la plusieurs choses se produisirent. Tout d'abord, une lueur nouvelle lui envahit les yeux, une lueur de bonheur, une lueur de malheur, une lueur de magie. Il ne pouvait la définir avec exactitude, c'était d'une puissance maléfique et en même temps une puissance avec tellement de bienveillance. Ensuite, il vit un endroit qu'il n'aurait jamais imaginé dans une forteresse, un paysage elfique, celui de Fondcombe, mais le Fondcombe déchu depuis le règne d'Elessar, mais ce qu'il voyait était en faite une illusion forcée. Enfin, en avançant vers la cité elfique, il arriva dans un endroit ou se tenait Gandalf de dos.
- Où sommes-nous Gandalf ?
- Vois-tu Kalec fils de Kräteth, c'est la magie qui vie dans cette forteresse, elle nous fait voir des choses, elle maltraite notre organisme pour nous faire plier à sa volonté... mais ne crains rien, tant que je serais à tes côtés il ne t'arriveras rien, je la contrôle, sauf pour les illusions qui ne fonctionnent pas sur moi, mais je ne peux les empêcher sur toi. Cet endroit recèle de nombreux trésors que tu ne peux voir, Saroumane ne connaît pas cette pièce, moi non plus jusqu'à aujourd'hui, et ça vaut mieux qu'il ne la connaisse pas car il utiliserait cette magie contre les Terres du Mal, qu'il veut contrôler aussi.
- Mais pourquoi nous avoir demander de venir dans cette pièce ? Vous saviez que tout le monde était terrifié.
- Je savais que toi tu viendrais, et je voulais m'entretenir avec toi.
- Mais je vous ai parlé avant d'entrer, donc en ce moment les autres doivent entendre ?
- Ne t'inquiète pas, la magie à de nombreuses facettes que tu ignores... Vois-tu Kalec, je sais que tu es doté de pouvoirs magique tout comme moi, seulement les tiens sont différents mais me surpasser serait encore trop tôt... pour l'instant, finit-il en murmurant.
Kalec était étonné que Gandalf le sache, mais il se reprit en se disant que c'était tout de même le magicien le plus puissant de ces derniers âges. Kalec commençait a vouloir sortir de cette pièce qui ne lui disait rien qui vaille plus le temps passait et en même temps une force le retenait ici aux côtés du mage. Ils sentait que son corps devenait léger, de plus en plus léger, un halo de lumière l'entourait à présent, il se sentait voler mais il n'était pas effrayé, au contraire, il se sentait en sécurité, malgré qu'il se demanda pourquoi. Il voyait des choses indescriptibles, des sortes de grands fils lumineux de toutes les couleurs, auxquels se mêlaient des visages d'Elfes, de Nains, d'Hommes et toutes autres races, bien qu'il ne sache pas comment il savait tout ce qu'il y avait à savoir sur ces êtres, leur moeurs, leur force, leur faiblesse, même ce qu'ils aimaient ou détestaient le plus. Il fut empli de connaissances et devint très intelligent, plus tard on l'appellera Kalec le Dragon - car les dragons sont très intelligent - et il deviendra un allié redoutable dans les batailles pour les tactiques. Mais sur l'instant, il ne savait plus où il était, complètement submergé par cette lumière qui le mettait en état de lévitation, malgré qu'il se sentit en sécurité, la peur commençait à envahir son esprit car ses connaissances atteignait maintenant le Mordor et toutes ses infamies, il voyait des images dans sa tête sous forme de flash très rapides, mais des visions de tortures, de créatures malfaisantes, ces flash lui tournaient très vite dans le cerveau et lui donnaient des migraines affreuses, la panique se faisait sentir en lui, il perdît son calme et se mit à crier et puis plus rien, un grand trou de mémoire.
Il se retrouva dans la pièce avec ses compagnons, allongé sur le dos, tous les visages de ses amis autour de lui, lui donnant l'impression d'être un étranger que tout le monde dévisage avec des grands yeux. Il se releva rapidement et vit Gandalf debout devant lui avec un sourire ce qui le mit en confiance rapidement.
- Que s'est-il passé Gandalf ?
- Tu viens d'acquérir le savoir des anciens, tout comme moi... ce qui fait de toi un magicien !
Kalec resta la bouche grande ouverte, essaya de dire quelque chose mais aucun son de sorti, il senti ses jambes trembler, et de la sueur couler dans son dos, puis de nouveau le trou noir. Il se réveilla quelques temps plus tard, et commença à se faire une raison, il était devenu le subordonné de Gandalf, le Grand Magicien ! Une petite fête fut donnée en son honneur, et les hommes s'endormirent, ce qui laissait la pièce dans un silence de mort. Cependant la porte noire été restée ouverte et des bruits commencèrent à en sortir de nouveau, un officier du nom de Bränor réputé pour son caractère très trempé et pour sa jalousie envers ce qu'il n'a pas pu avoir, décida de rentrer dans la pièce pour devenir lui aussi un magicien. Il entra sans hésiter puis commença a avoir ces visions lui aussi, mais c'était des visions de mort et de destruction qu'il voyait, elles tournaient tout autour de lui de plus en plus vite, mais sa soif de pouvoir été telle qu'il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il avait fait, un cri déchira toute la pièce et seul ses vêtements ressortirent de la pièce pour se jeter aux pieds de Gandalf, qui se réveilla en sursaut ! Bränor était tombé sur une magie plus puissante qu'il n'avait cru.
Après cet évènement, les hommes eurent encore plus peur de cette forteresse, il fut donc convenu de partir dès le lendemain matin, à l'aube, vers de Nord de la Forêt Noire, car c'était le seul endroit ou ils pourraient se cacher pendant un peu de temps. Elle fut détruite en grande partie par le Roi Maudit tout le Sud fut brûlé et le centre était au mains de créatures ignobles, orques, goules, ombres, etc. Mais cette forêt renfermait de nombreux et bons, mais aussi mauvais, secrets... et Gandalf le savait.