Les chroniques de Narcissia
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Les chroniques de Narcissia

Un jeu de rôle se passant dans l'univers surprenant de Narcissia, venez en aide à ce monde sur le point de disparaître...
 
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 Anachronisme

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AuteurMessage
Layna
Petite fouine
Layna


Masculin Nombre de messages : 328
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MessageSujet: Anachronisme   Anachronisme Icon_minitimeMer 28 Fév - 15:04

Où quand l'écriture d'un BG part en sucette... Rolling Eyes


Anachronisme

Vous vous souvenez de moi, sans doute. Rappelez-vous ! Loyu, la fouine bavarde, fidèle (hum) familier de sa majesté l'elfe mage... Vous vous rendez compte que je n'ai jamais su son nom ? Non, sans doute que non... Mais peu importe, ce n'est pas le sujet qui m'amène. Installez-vous, je vais vous raconter.

A force de rechercher l'aventure, nous nous étions retrouvés dans un village rien moins que paumé. Ah ! Croyez-moi, cet elfe n'était vraiment pas doué. Et puis, il a un sens de l'orientation presque aussi développé que le mien. C'est dire...
Nous étions donc en train de visiter ce village. Tout y semblait faux, le village lui-même semblait faux, tout y était si... si coloré ! Les toits étaient d'un rouge vif, les murs jaune poussin, l'herbe si verte que cela me donnait envie de vomir.
Et puis, depuis que nous y étions, le monde me semblait... comment dire... plat. Je crois, oui, que c'était le mot. Les maisons, les arbres, les gens... tout me semblait plat. D'ailleurs, j'avais moi aussi l'impression d'être plat. Etonnement, mon maître semblait parfaitement à son aise dans cet environnement. D'un autre côté, non, ce n'était pas vraiment surprenant. Car il faut dire qu'il l'a toujours été... je veux dire... plat...
(Vous en avez assez que je répète ce mot, hein ? Vous ne l'aimez pas beaucoup, apparemment. Et bien supportez le encore un peu, puisque tel est mon désir. Oui, vous avez tout à fait raison, je suis insupportable. Maintenant, reprenons le cours de notre histoire.)
J'ai failli oublier de préciser. Il y avait des animaux, aussi, dans ce village. Des animaux, tout aussi plats que leurs propriétaires. Mais des animaux, qui, même en excluant ce détail, étaient bizarres. Très bizarres. Plus bizarres que moi, le machin qui cause, c'est quelque chose que de le dire ! J'aurais l'occasion d'en reparler plus tard.
D'un côté, ce village était chaleureux. Toutes les portes étaient grandes ouvertes, chacun entrant et sortant des boutiques comme des maisons, sans faire de distinction. Je ne me souviens pas du nom de ce patelin. C'était Bourg... Quelque chose... Je ne sais plus.

Bref. Nous nous promenions donc tranquillement, profitant gaiement du Soleil jaune tulipe, saluant distraitement les passants faits de papier. Moi j'observais attentivement mes "semblables", méfiant.
Et à un moment, mon maître a décidé tout d'un coup de prendre sa petite fouine préférée dans ses bras. (Comment ça, qui c'est ? Ne me dites pas que j'ai besoin de préciser ! Si ? Bon, eh bien... c'est moi. Ca vous en bouche un coin, pas vrai ?) Il s'est mis tout d'un coup à me porter. Comme ça.

- Tu as envie d'un câlin, tout d'un coup ?

En réalité, il m'emmenait dans une boutique. Il y avait plein de ses animaux étranges, qui jouaient avec des balles aux couleurs vives (comme partout dans cet endroit), rouges et blanches. J'ai eu peur sur le coup : j'ai bien cru qu'il allait me vendre !
Peur injustifiée et ridicule, bien entendu. (Mais pas tant que ça : pour tout avouer, cela ne m'aurait guère étonné qu'il le fasse vraiment.) Je compris rapidement qu'il s'agissait d'un centre de soins pour animaux. Marrant. C'était la première (et la dernière) fois que je voyais ce concept.
L'elfe me confia donc aux soins d'une charmante jeune femme, qui avait des formes, malgré la platitude de son univers. Du moins cela était-il défini la norme en vigueur ici... Et ses cheveux... Des couettes, remontées en boucles... Mais surtout... Quelle horreur, ce rose !
L'un de ces drôles d'animaux, qui semblait assister la jeune femme dans sa tâche, me fit manger un œuf, qu'il venait apparemment de pondre. (Encore de quoi me poser des questions !) Tandis que je l'avalais (Je devais être trop perturbé par mon entourage pour y faire attention, car je ne fais d'habitude pas confiance, et surtout pas en la nourriture), je détaillai celui qui me l'avait donné : une vraie guimauve, aussi rose que la coiffure de sa maîtresse.
Je manquai de nouveau vomir, ce qui me valu de gober un nouvel œuf. Ils aimaient vraiment les couleurs bizarres, ici... Mais les effets bénéfiques et débilitogènes de l'œuf me firent oublier ces pensées qui n'étaient manifestement pas les bienvenues ici. Pourtant je ne le regrettais pas, car je pus profiter tout mon soûl des massages de l'infirmière...
Mais cela ne dura pas assez longtemps. Jenny, il semblait que cela était son nom, car tous la nommaient ainsi, finit par me rendre à mon "propriétaire". J'allais ouvrir la bouche pour protester : je n'étais pas sa propriété ! Mais il botta mon petit derrière de mammifère pour me faire déguerpir. Maître indigne ! Pas besoin d'un dessin, il sautait sur tout ce qui bougeait.

Cela m'arrangeait : j'avais maintenant le champ libre. J'en profitai pour sortir dans la rue et partir en balade, seul, cette fois.
Comme je vous le disais, l'occasion de reparler plus longuement de ces animaux bizarres allait se présenter. Il était vrai que la guimauve n'était sans doute pas l'exemple le plus passionnant...
Hum... Bref. Je comptais juste me dégourdir les pattes sans rien demander à personne. Mais il y a quelque chose que je déteste par-dessus tout : que l'on me fixe trop longtemps.
Je l'avais vu du coin de l'œil. Il semblait, comme moi, avoir un maître. Mais, comme pour moi, le sien semblait aussi avoir quelque chose à faire. Je dis "il", car j'étais certain qu'il ne pouvait pas en être autrement : une femelle n'aurait jamais eu ce comportement.
Je me tournai brusquement vers lui, espérant le surprendre. Tu parles. Il se contenta de pencher la tête.
Moi, même de loin, je le dévisageai. C'était l'un de ces animaux que je voyais de partout, mais sans doute parmi les plus petits d'entre eux. Debout sur ses pattes de derrière (et c'est ainsi qu'il se tenait), il était à peine plus grand que moi, bien posé sur mes quatre pattes.
Son pelage était jaune. Oui, vous avez bien lu. Ni blond, ni roux, mais jaune. De ce même jaune si peu naturel que j'avais pris la peine de décrire un peu plus tôt. Il avait la queue en zigzag, l'extrémité de sa queue et ses oreilles étaient noires. Je ne le voyais pas à ce moment-là, mais il avait aussi des bandes de même couleur, formant des rayures dans son dos.
Quand je vous disais qu'elle étaient bizarres, ces bêtes !

Le petit machin à poils jaunes s'approcha de moi en sautillant. Il s'arrêta devant moi, penchant la tête, de cette façon que je commençais à trouver exaspérante.

- Quoi qu'est-c't'as ?

Il ne répondit pas. Evidemment. C'est peut-être bien le contraire qui aurait été étonnant. C'est fou ce que l'on s'habituait à toutes sortes de choses. A un animal qui parle, par exemple. Mais il n'aurait plus manqué que ça... Heureusement, que je m'étais habitué à moi-même !
Mais celui-là, là, avait un sacré culot. Non mais sans blague ! Qu'est-ce que c'était que ces manières ? Il continuait à me regarder, et son museau semblait dessiner un sourire satisfait.
Commençant à en avoir par-dessus la tête, ma patience étant à la hautreur de celle-ci, je lui donnait un coup depatte, espérant le faire partir. Mais il me le rendit, simplement, et avec gentillesse, en plus ! Comme s'il s'agissait d'un jeu. Non mais je vous jure !

- T'es coriace,n toi, heion ?

Il couina, content de lui.
Désespéré... C'était un cas désespéré... Je compris un peu tard que tout ce que je dirais ou ferai, il l"'interprèterait à sa façon... Alors autant aller au plus simple.

- Bon... T'es embêtant, mais loin d'être méchant... Ravi de faire ta connaissance. Moi, c'est Loyu. ... Et toi ?
- Pikachu !*


* Pour ceux qui n'avaient pas encore compris... Laughing
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